Tel Achziv : les fouilles d’une antique cité phénicienne

Tel Achziv est situé sur une bordure de grès côtier, localement appelé kurkar, à près de 14 km au nord de Saint-Jean d’Acre et à 25 km au sud de Tyr (fig. 1). Le tel se trouve sur un promontoire bordé par les estuaires de deux rivières à écoulement non pérenne : au nord le Nahal Keziv et au sud le Nahal Sha’al (fig. 2).

Fig. 1 : Tel Achziv vu du nord

Fig. 2 : vue aérienne de Tel Achziv.

On doit à Eusèbe de Césarée (Onomasticon XXX, 12) d’avoir reconnu dans l’Achziv biblique (Josué 19, 29 ; Juges 1, 31) l’Ekdippa mentionné auparavant chez Flavius Josèphe comme une ville maritime (La guerre des juifs I, XIII, 42) et à l’érudit H. Maundrell le rapprochement d’Ekdippa avec la localité de Zib, qu’il traverse lors de son voyage d’Alep à Jérusalem en 1697 (Maundrell 1823 : 46). Le village palestinien d’ez-Zib, situé sur le sommet du tel archéologique, conservera ce nom jusqu’en 1948.

Fig. 3 : les sites phéniciens du Levant (Stern 2001 : 59).

Parmi les références existant dans les sources textuelles anciennes, la mention uruak-zi-bi, dans le récit annalistique de la campagne de 701 av. J.-C. du roi assyrien Sennachérib, est d’une importance toute particulière car elle met en évidence le statut politique et le caractère phénicien de la ville. Achzib y figure entre Usu au nord et Akko au sud dans la liste des cités phéniciennes fortifiées appartenant au roi de Sidon, Luli, qui font allégeance au souverain assyrien (fig. 3).

Le site archéologique de Tel Achziv, dont la superficie a varié de 5,47 à 9 hectares selon les périodes, a connu une longue occupation depuis le Bronze moyen II (vers 2000 av. J.-C. – 1550 av. J.-C.) jusqu’à la période croisée, puis contemporaine.

Tel Achziv a fait l’objet de fouilles entre 1941 et 1944 par I. Ben-Dor, du Département Mandataire des Antiquités de Palestine. Les fouilles se sont concentrées sur les cimetières d’ez-Zib (Buqbaq) et er-Ras au sud et à l’est du tel. Les résultats de ces recherches ont été publiés par M. Dayagi-Mendels (2002).

Neuf autres campagnes de fouilles dirigées par M. Prausnitz, du Département des Antiquités d’Israël, ont eu lieu entre 1957 et 1984, avec la collaboration de l’Institut Oriental de l’Université de Rome pour certaines d’entre elles. Les résultats de ces fouilles ont fait partiellement l’objet de publications préliminaires et d’articles (Prausnitz 1963 ; 1965 ; 1975 ; 1993 ; Oren 1975). Un projet de publication de l’ensemble des données issues de ces campagnes de fouilles est actuellement en cours sous la direction de A. Yasur-Landau, de l’Institut Leon Recanati d’archéologie maritime de l’Université de Haïfa.

Les fouilles des secteurs des cimetières à l’est et au nord du site ont été reprises par E. Mazar pour le compte de l’Institut d’Archéologie de l’Université Hébraïque de Jérusalem entre 1988 et 1990 et ont été publiées par E. Mazar (1993 ; 2000 ; 2003 ; 2004 ; 2008).

Deux fouilles de sauvetage ont été menées à l’est du site en 1994 ainsi qu’au nord-est en 2002 : elles ont conduit respectivement à la mise au jour d’un pressoir à vin daté de la période romaine tardive (IVe s. ap. J.-C..) et d’un atelier de poterie également de la période romaine (Syon 2009 : 35-40, Avshalom-Gomi 2006). Enfin, en 2012, une mission de terrain ainsi qu’une prospection subaquatique ont été menées dans la zone au sud du tel, sous la direction de G. Davies de la Florida International University et d’A. Yasur-Landau.

La mission archéologique dirigée par M. Prausnitz (1963-1964) a contribué de manière significative à notre compréhension de l’organisation et de la stratigraphie d’Achziv. Les fouilles de ce dernier se sont concentrées au pied de la forteresse croisée, au centre du tel, où des bâtiments publics hellénistiques et romains ont été découverts. Dans une tranchée de 40 m de long, dans la partie nord-est du tell, un système de fortification du Bronze moyen IIb (ca. 1750 av. J.-C.) a été dégagé, constitué d’un mur d’enceinte en briques, d’une levée de terre formant un glacis, réalisé avec plusieurs couches de terre revêtues de pierres, d’un mur de soutènement et d’un fossé (Prausnitz 1975 ; Oren 1975). A la période suivante, au Bronze récent, ce sont surtout des tessons de poteries qui indiquent une continuité d’occupation du site.

Fig. 4 : joueuse de tambourin (Mazar 2003 : 109).

Près du rempart du BM II, des éléments architecturaux du début de la période du Fer ont été découverts associés à des poteries peintes retrouvées dans une fosse ainsi qu’un grand bâtiment en relation avec quelques petits espaces domestiques, bâtiment qui a été occupé de manière continue depuis le Fer IIb-c (700 av. J.-C. – 600 av. J.-C.) jusqu’à la période perse. Il s’agit d’une grande structure quadrangulaire subdivisée par de longs corridors. Des rangées de jarres de stockage ont été exhumées le long des murs. La découverte d’une inscription en phénicien, Adonimelech« Mon seigneur, le roi », amène à la conclusion qu’il s’agissait de réserves royales. Un abondant matériel céramique du Fer II, associé à des statuettes féminines, certaines portant des instruments de musique (fig. 4), a été retrouvé dans des fosses et des pièces où l’on a découvert également des figurines zoomorphes datant de la période perse.

Les recherches ultérieures ont essentiellement porté sur les cimetières, au nord, à l’est, et au sud près de la côte. Ces cimetières furent utilisés par les habitants sur plusieurs périodes du Fer IIa jusqu’à la période perse. Diverses influences culturelles se manifestent dans des traditions d’inhumation variées et les riches présents funéraires retrouvés dans les tombes reflètent la complexité de la culture phénicienne à cette période. Ils soulèvent également des questions sur la nature socio-politique de l’antique ville-portuaire phénicienne.

Le choix de Tel Achziv dans le cadre d’une mission archéologique programmée est dicté par plusieurs raisons :

  • La situation géographique d’Achziv, au croisement de deux grands axes d’échanges (nord–sud le long de la côte et est–ouest de l’intérieur des terres vers la mer), offre l’opportunité d’étudier son implication dans le commerce maritime et terrestre qui se développe en Méditerranée orientale au cours des IIe et Ier millénaires avant notre ère.
  • La longue période d’occupation qui caractérise le tel n’est d’autre part que très partiellement connue. Jusqu’à présent, les recherches archéologiques entreprises sur la butte principale ont eu un caractère limité, la plupart des opérations récentes étant concentrées sur les cimetières autour du tel.
  • La cité phénicienne de l’âge du Fer, dont les cimetières montrent la richesse de la culture matérielle, offre également un intérêt scientifique majeur : Tel Achziv constitue en effet l’un des derniers sites phéniciens importants du Fer II au Levant Sud à n’avoir pas fait l’objet d’investigations archéologiques poussées. Or, du fait de son intégration dans un parc national, la butte principale reste en grande partie accessible à la fouille.

Le programme des fouilles à Tel Achziv se déploie donc selon quatre objectifs principaux :

  1. l’acquisition d’une meilleure connaissance de la ville du Bronze moyen I-II, caractérisée par le système de fortification mis au jour par M. Prausniz ;
  2. la recherche de la ville du Fer II associée à l’occupation phénicienne  qui est particulièrement discernable dans les cimetières au nord et au sud du tel ;
  3. l’étude de l’activité maritime qui s’est développée à Tel Achziv à travers la localisation des aménagements portuaires et la restitution de leur évolution, ce qui nécessite de reconstituer l’évolution des environnements côtiers du tel depuis l’âge du Bronze ;
  4. un aspect méthodologique important consistera à établir un relevé topographique de l’ensemble du site, les cartes disponibles pour Tel Achziv et la grille actuelle de localisation des chantiers ayant été réalisées avant le développement des technologies digitales et les instruments précis associés.

La mission franco-israélienne de Tel Achziv est codirigée par M. Jasmin et Y. Thareani, qui ont amorcé le projet en 2013, rejoints en 2014 par P. Abrahami qui depuis janvier 2015 assure la fonction de chef de la mission auprès du Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International (MEAE). L’équipe comprend notamment des archéologues spécialistes du milieu terrestre et maritime (D. Ilan, E. Nantet, F. Perrin, A. Yasur Landau), un géomorphologue (C. Morhange) et un archéozoologue (N. Marom). Les laboratoires (HALMA UMR 8164, etOrient & méditérannée UMR 8167), les universités (Lille et Haïfa) et les institutions de rattachement de ces chercheurs (The Nelson Glueck School of Biblical Archaeology, The Leon Recanati Institute for Maritimes Studies), de même que le Centre de recherche français de Jérusalem, apportent chacun à des degrés divers un soutien scientifique, financier et logistique auquel participe également, par le biais de prêt de matériel, la mission archéologique de Tel Yarmouth dirigée par P. de Miroschedji (UMR 7041). Les financements proviennent de The Honor Frost Foundation (2014 et 2015) et du MEAE (depuis 2015). Les résultats les plus significatifs des différentes opérations menées par la mission sont ici brièvement présentés.

Fig. 5 : blocs taillés.
Fig. 5 : blocs taillés.
Fig. 6 : carrière creusée dans le récif comportant de la poterie incorporée.

En février 2015, l’étude de la façade maritime de Tel Achziv a fait l’objet d’une prospection subaquatique systématique, de la baie au sud du tel jusqu’au sud du promontoire de Minat ez-Zib. Une partie de ce secteur avait déjà fait l’objet d’une prospection en 2012 par l’équipe d’A. Yasur-Landau, mettant en évidence des pierres de construction et plusieurs ancres en pierre. Dans l’ensemble de la zone du rivage jusqu’à 80 m de la côte, les témoignages d’une activité humaine à un moment où le niveau de la mer était plus bas sont multiples : amas de pierres composé de dizaines de blocs taillés de différentes dimensions (32 x 25 x 25 cm à 50 x 32 x 25 cm) (fig. 5) ; céramiques du Bronze moyen II jusqu’à la période perse ; tuiles de la période romano-byzantine présentes dans les cavités du récif ainsi que des carrières littorales (fig. 6). La découverte la plus remarquable a été faite dans la zone de Minat ez-Zib : il s’agit d’une structure architecturale faite de grands blocs de pierre disposés en boutisse ayant pu servir de fondation à une plate-forme de chargement ou d’amarrage (fig. 7).

Fig. 7 : ensemble de blocs. Fig. 8 : localisation des carottages.

Concernant les recherches géomorphologiques et la reconstitution des paléo-environnements, l’étude préliminaire menée en juillet 2015 avec des carottages effectués sur la côte au sud du tel par C. Morhange et son équipe semble indiquer qu’il s’agit d’une plage ouverte vers le large sans faciès sédimentaire de port protégé (fig. 8). On aurait donc affaire ici à un simple site de mouillage où les embarcations pouvaient être tirées sur le rivage à l’Âge du Bronze mais aussi à des périodes plus récentes. Les analyses sédimentologiques et micro-faunistiques effectuées sur les échantillons prélevés aideront sans doute à préciser cette hypothèse.

Fig. 9 : le relevé topographique, les étudiants du Master 2 Pro de l’université Lyon 2.

Les relevés topographiques nécessaires à la cartographie de l’ensemble du site, étape importante du projet, sont réalisés par F. Perrin, directeur du Master 2 Pro « Archéologie du bâti, de l’objet et du site » et par A. Rabot (Université Lyon 2 – HiSoMA). En 2014, une première campagne de géolocalisation à l’aide d’un théodolite laser s’est déroulée durant 5 jours. Elle a constitué le stage de terrain des étudiants de cette formation (fig. 9). En 2015, l’opération s’est poursuivie, les étudiants présents sur la fouille ont pu ainsi se familiariser avec les méthodes de relevé par GPS.

Fig. 10 : localisation des secteurs de fouilles (2014 et 2015).

En fouille, les résultats les plus intéressants ont été obtenus dans le secteur N, dans la pente de la limite nord-ouest du tel (fouillé en 2014 et 2015, responsables de secteur C. Schmidt et P. Atlan, Université Paris 1) et dans le secteur C, à l’intérieur du parc national dans la pente nord-est (ouvert en 2015, responsable de secteur : K. Charbit-Nataf, Université Paris 1, assistée de S. Dybich-Mattéi UMR 5140) (fig. 10).

Fig. 11 : secteur N, mur de fortification. Fig. 12 : secteur N, zone sud-est.

Fig. 13 : la pièce carrée au centre du système de fortification.

Le choix du secteur N était dicté par sa proximité avec l’aire D où M. Prausnitz avait mis au jour dans les années 1960 les structures de fortification du Bronze Moyen IIb. De fait, ce choix s’est avéré judicieux puisque dès la première campagne ont été exposés des éléments du même système de fortification, daté par la céramique : un mur imposant aligné selon un axe est-ouest, construit avec des blocs de pierre de 50-60 cm de diamètre (fig. 11). A la suite du dégagement entrepris au sud-est du carré est apparu un autre mur construit en blocs de pierre (fig. 12). La fouille dans l’espace quadrangulaire au centre de la fortification a également continué (fig. 13). Au cours de la campagne de 2014, sa partie supérieure avait livré de la céramique du Bronze récent I. En 2015, des tessons du Bronze moyen IIb ont été trouvés dans la partie basse, mélangés à une terre noirâtre très compacte.

Fig. 14 : plan des carrés C1, C2 et C4.

Quant au secteur C, correspondant à trois carrés de fouille (fig. 14), il a livré des éléments d’architecture domestique de la période romano-byzantine (fig. 15). La découverte la plus significative consiste toutefois en une dizaine de céramiques complètes prises dans une épaisse couche de destruction (carré C4) (fig. 16). En établissant des comparaisons typologiques avec le matériel d’autres sites de l’âge du Fer II du Levant sud, il est possible de rattacher cette couche au Fer IIa (vers 850 av. J.-C.). Selon Y. Thareani, le contexte historique de cette destruction serait lié à la pression militaire exercée par Hazaél de Damas (autour de 842 av. J.-C.) sur les cités de la région, comme en témoigne le récit de son inscription retrouvée à Tel Dan et la stèle araméenne de Bethsaida. Les couches de destruction de différents sites du Levant Sud ont été depuis rattachées à l’activité militaire de Hazaél, comme à Tel Dan IVa, Haṣor IX, Megiddo Va-IVb ou encore Gezer VIII. La couche de destruction datée du Fer IIa à Achziv montrerait donc que la ville phénicienne d’Achziv, tout comme probablement d’autres cités de la côte nord, a subi les conséquences de la politique de conquête menée par Hazaél. Si l’avancée du roi de Damas était attestée jusqu’au sud de la Palestine, elle n’était cependant pas documentée jusqu’à présent sur la côte phénicienne.

Fig. 15 : secteur C, carré C1. Fig. 16 : secteur C, carré C4.

2014 Achziv Preliminary Report

2015 Achziv Preliminary Report

2016 Achziv Preliminary Report

2017 Achziv Preliminary Report

Bibliographie

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Les auteurs

Philippe Abrahami est assyriologue, professeur en histoire et archéologie du Proche-Orient ancien, université de Lille rattaché au laboratoire HALMA (UMR 8164).

Michaël Jasmin est archéologue indépendant spécialiste des âges du Bronze et du Fer au Levant sud rattaché aux laboratoires Orient & Méditerranée (UMR 6781) et Archéologie et sciences de l’antiquité (UMR 7041).

Yifat Tharéani est archéologue, spécialiste de l’âge du Fer au Levant sud et rattachée à la Nelson Glueck School of Biblical Archaeology, Hebrew Union College, Jérusalem, elle enseigne à l’université de Haïfa.

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